Apprendre à jouer au plateau de shogi en quelques étapes

Apprendre à jouer au plateau de shogi en quelques étapes

Son origine continue à faire débat. Certains associent le shogi à l’époque de Nara vers le 8e siècle. Cette supposition écarte alors le fait que ce divertissement tire son origine des échecs chinois, le chaturanga. D’autres situent la source de ce jeu de société combinatoire dans le nord de l’Inde ou plutôt au sud de la Chine. Quoi qu’il en soit, ce divertissement se déroulant sur un tablier de 9X9 cases demeure passionnant. Apprenez les regles de ce jeu d’échecs japonais en quelques étapes.

Description du jeu

Le shogi est un jeu de société très populaire au japon. Il se joue sur un plateau comportant 9X9 cases, toutes de couleur similaire. Pour gagner, il faut se servir de stratégies pour prendre le roi de son adversaire. On parle aussi de mat quand le roi de la partie adverse ne peut plus esquiver une prise au coup.

Ce jeu d’échecs japonais utilise en principe 20 pièces, dont 9 pions, 1 tour, 1 évêque, 2 lanciers et 2 cavaliers. À ceux-ci s’ajoutent 2 généraux d’argent, 2 généraux d’or et 1 roi. Et pour commencer, chaque joueur va placer les 9 pions sur chacune des carreaux de la 3e ligne du camp.

La première ligne va accueillir, de gauche à droite, 1 lancier, 2 généraux (d’or & d’argent) et le roi. Vont suivre sur cette même rangée les 2 autres généraux, 1 cavalier et 1 lancier. Le fou et la tour vont occuper la 2e case et l’avant-dernière sur la 2e ligne.

Comment déterminer qui va jouer en premier ?

Il faut procéder au « furigoma » au sort pour déterminer le joueur qui peut déplacer en premier les pièces. Pour procéder, le plus haut gradé des participants lance en l’air 3 ou 5 pions au-dessus du plateau. La partie gradée va commencer à jouer si plus de pions avec la face promue visible apparaissent. On le nomme alors « Sente ».

Dans le cas contraire, les rôles s’inversent et l’honneur de commencer sera donné à l’autre partie. C’est le participant le plus faible qui va mener le jeu. Il récupère le côté sud, un privilège traditionnellement accordé à l’autre partie. Néanmoins, le joueur le plus fort reste tributaire du Roi avec la « virgule ». La partie débute ensuite par un salut entre les deux antagonistes. C’est à ce moment que le demandeur fait une invitation qu’on peut traduire phonétiquement en japonais par « Onégaïchimasu ».

Apprendre à jouer au plateau de shogi en quelques étapes

Au début de la partie, il faut disposer le plateau avec les pions des 2 joueurs placés d’un côté et de l’autre. Il faut ensuite déplacer les pions en capturant autant de pieces que possible du camp adverse. Celui qui capture le roi de son adversaire peut obtenir un échec et mat. On peut aussi appeler cela un match nul.

Pour le déroulement, il faut savoir identifier le côté promu des pions. Plus tard, on peut promouvoir ceux-ci pour leur donner de nouveaux pouvoirs. Pour précision, le jeu associe le rouge au côté promu. Le côté standard en revanche est noir. Les pions doivent être placés avec ce côté-ci au début.

Le joueur peut déplacer la Lance vers l’avant à travers les espaces ouverts. Ce pion peut capturer d’autres pions sur son chemin, mais ne peut pas sauter des pièces. Attention, il ne peut pas capturer qu’un seul pion. Les chevaliers peuvent en revanche sauter par-dessus d’autres pions sur leur chemin. On les déplace de 2 cases vers l’avant et de 1 case vers la droite ou la gauche.

Le général d’Argent sert à attaquer l’adversaire de n’importe quelle direction. Ce pion peut se déplacer de 1 carreau en diagonale ou de 1 carreau en avant. Les généraux d’Or servent à protéger le roi. Le joueur peut le déplacer de 1 case dans toutes les directions. Mais attention, un général d’or ne peut pas se déplacer en diagonale vers l’arrière.

L’évêque et la tour se rangent devant les chevaliers. Le premier peut se déplacer dans tous les espaces ouverts, en diagonale. Le second peut voyager à gauche ou à droite, en avant ou en arrière, à travers tous les espaces disponibles.

Présentation de quelques stratégies pour gagner au shogi

Chaque participant est libre de choisir la strategie lui permettant de prendre un coup d’avance sur son adversaire. Les coups principalement utilisés comprennent la promotion dont la zone couvre les 3 dernières lignes les plus éloignées. Un pion ayant atteint cette zone peut être promu. Ce sont les pions de l’adversaire qui occupent initialement cette partie. La promotion ouvre droit à des possibilités de déplacements supplémentaires.

Le parachutage constitue une autre stratégie courante utilisée pour gagner la partie. Il autorise le joueur à faire revenir dans la partie un pion pris à l’adversaire. Mais attention, un pion directement en position d’être promu ne peut pas être parachuté. Il en va de même pour une piece sur une colonne qui comprend déjà un pion du même camp. Dans ce cas, ce dernier n’a pas encore été promu. Le parachutage exclut aussi un pion se trouvant sur une case où il est possible de le déplacer par la suite.

Les participants peuvent aussi recourir aux prises avec le shogi. Cette stratégie est typique des échecs classiques. Ici, le joueur fait atterrir un pion sur une case déjà occupée par une pièce de l’adversaire. On dit que celle-ci est prise et on l’ôte du plateau. Cependant, le pion prisonnier sera déposé juste à droite du plateau.

Voilà d’emblée l’essentiel à savoir sur le célèbre jeu d’échecs japonais, le shogi. Notez aussi qu’une version multi-joueurs de ce divertissement originaire du pays du soleil levant est maintenant disponible sur play ok.

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